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ccueil sur le site "Vivre à Pouldergat"

En hommage aux victimes de la barbarie du 13 novembre 2015, notre pensée va vers les familles des disparus et vers les rescapés qui vivent toujours avec le cauchemar des heures terribles vécues. Un hommage aussi aux personnes des services de sécurité qui n'ont pas hésité à se mettre en danger pour sauver un maximum de personnes. Ils méritent toute notre admiration.

Commémoration du 11 novembre
Message
de Madame Catherine VAUTRIN, ministre des Armées et des Anciens combattants
et de Madame Alice RUFO, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées et des Anciens combattants
11 novembre 2025
"Le 11 novembre, la France écoute battre son cœur. Elle se recueille devant les noms de ceux qui ont donné leur vie pour que nous vivions libres. Elle se rassemble pour commémorer la victoire et célébrer la paix.
C'était il y a 107 ans. Au fracas des armes succédait le silence des plaines dévastées de Champagne, des vallées de la Meuse, des forêts d'Argonne.
Ce silence portait le poids immense de ceux qui étaient morts, durant quatre années, dans les grandes batailles, couchés dessus le sol ou ensevelis sous la boue.
Un million quatre cent mille soldats « tombés au champ d'honneur », autant de familles meurtries. Quatre millions de blessés et de mutilés. Et parmi ceux apparemment indemnes, combien de nuits hantées par des terreurs sans fin.
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Chaque année, devant les monuments de nos communes, les générations se rejoignent.
Unis dans cette mémoire, nous rendons visible l'idéal qui nous tient debout, le sens que nous avons donné à notre histoire, le projet collectif que nous poursuivons par-delà les tragédies. « Construire un ordre tel que la liberté, la sécurité et la dignité de chacun y soient garanties », selon les mots du général de Gaulle en 1941. Ce projet porte un nom : la République.
La République a donné à chaque soldat mort pour la France, aussi anonyme soit-il, d'être honoré à la place la plus élevée : celle qu'occupe la tombe du Soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe.
En lui s'incarne le sacrifice de tous les morts pour la France, d'hier d'aujourd'hui et jusqu'à ceux qui, loin de chez eux, sont tombés en Indochine, en Algérie, dans les Balkans, en Afrique, en Afghanistan, au Levant.
En lui se mêlent leurs visages venus de tous horizons. Ceux des fusiliers marins bretons et des tirailleurs sénégalais, unis dans le même héroïsme à Dixmude. Ceux tombés à Verdun et sur les plages de Provence. Ceux des francs-tireurs et partisans, et des résistants du réseau Alliance. Ceux de ces combattants venus d'Afrique, du Pacifique, des Amériques et d'Asie, qui reposent désormais dans le sol de France, sous les croissants, les étoiles, ou les croix des carrés militaires. Ceux des incorporés de force alsaciens et mosellans, pris dans le drame intime de leur conscience. Ceux qui croyaient au ciel et ceux qui n'y croyaient pas.
Sur ce soldat de tous les âges et de toutes les origines, la flamme du souvenir ne s'est jamais éteinte.
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Il y a cent ans, en 1925, était organisé aux Invalides le premier atelier de confection du Bleuet de France. Devenue le symbole de la solidarité avec le monde combattant, cette petite fleur qui poussait dans les tranchées témoigne de la force d'âme de la Nation.
Force d'âme qu'ont rappelée les commémorations du 80ème anniversaire des débarquements, de la Libération et de la Victoire, dans une époque, la nôtre, où nous réapprenons que la guerre est possible.
Assistant depuis Londres au péril qui pesait sur la survie même de la France, la philosophe Simone Weil offrait en 1942 une définition du patriotisme que chacun peut faire sienne : « le sentiment de tendresse poignante pour une chose belle, précieuse, fragile et périssable ».
Ce patriotisme demeure une nécessité vitale. Marc Bloch, « l'homme des Lumières dans l'armée des ombres », en incarna l'exemple . Son entrée au Panthéon le 16 juin prochain, décidée par le Président de la République, rappelle que l'esprit de défaite est toujours un poison mortel.
La flamme qui animait fut une invincible espérance, espérance de ceux qui ont décidé d'être forts pour protéger ce qui est juste.
Cette espérance que symbolisaient déjà dans le ciel de Reims, le 11 novembre 1918, les tours restées debout de la cathédrale martyre. Le 8 juillet 1962, sous ses voûtes reconstruites, était scellée la réconciliation franco-allemande, pour que l'Europe vive libre et en paix.
Car là sera toujours l'espérance de la France, fidèle au sacrifice de ses anciens, à ses valeurs et à ses promesses, consciente de sa vocation universelle au service de la paix.
Vive la République. Vive la France !"

Soldat mort pour la France,
le 15 novembre 2024, au Liban
CLAUDIN Fany, 23 ans,
Maréchal des Logis-chef,
au 121e régiment du Train, basé à Montlhéry.

La Flânerie du 7 août 2025
La flânerie 2025 s'est déroulée cette année sur une matinée. Un groupe d'une quarantaine de personnes s'est lancé sur le circuit long d'environ 10 km. Le retour à la salle s'est fait vers 13h avec la possibilité de pique-niquer sur place. Un apéro a été offert à tous les participants.
Quelques photos à la page suivante : flanerie2025.html

Deux nouvelles pages viennent de s'ajouter dans le dossier de la guerre 39-45. La première concerne le retour des prisonniers au printemps 1945 et la seconde des liens qui ont pu être noués après-guerre entre certains de ces derniers et des familles allemandes.
"Il y a 80 ans, les prisonniers de guerre en Allemagne retrouvaient leur foyer. Environ 30 000 Finistériens ont été capturés lors de la débâcle française au printemps 1940. Une majorité des prisonniers attendra cinq longues années la libération par les Alliés au printemps 1945. Alors que les derniers témoins directs du retour des prisonniers s'en vont, nous avons retracé ce moment à partir des documents gardés dans les familles et quelques récits..."

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