VIVRE A POULDERGAT

S

ite éolien de Pouldergat

Le site éolien, en projet depuis près de 20 ans, a vu enfin le jour en juillet 2018 et la mise en service des trois éoliennes a débuté en février 2019. On peut voir, sur les hauteurs de Kerlivic-Kerourien, tourner au gré du vent les trois machines qui dominent le paysage.

Ce fut une longue histoire, commencée en 1999 :

Projet :

La Compagnie du Vent, de Montpellier, présente un projet de parc éolien sur la commune.
Il consiste à l'implantation de trois éoliennes V66 de 1,75 MW de puissance unitaire, soit 5,25 MW de puissance installée.
Production annuelle de 13 000 000 kWh, soit la consommation moyenne de 5 200 personnes.
Investissement d’environ 7,3 millions d’euros.
Caractéristiques dimensionnelles des éoliennes V66 :

Lire la page internet consacrée à ce projet éolien telle qu'elle s'affichait sur le site communal durant la mandature 2001-2008.

Le Télégramme du 4 juillet 2014

"Fin 2012, le préfet a accordé un permis de construire pour l'implantation de trois éoliennes par la SAS Compagnie du Vent au lieu-dit Kérourien, non loin de Kerguerhent. Une décision attaquée au tribunal administratif par les riverains du secteur, en 2012. Ces derniers argumentaient, notamment, sur le caractère incomplet de l'étude d'impact au niveau des nuisances et sur les risques pour la sécurité publique. Le groupe de riverains s'était donc tourné vers le tribunal administratif pour que le permis de construire délivré par le préfet le 31 janvier 2012 soit annulé. En audience publique du 27 juin, le tribunal administratif a rejeté la demande d'annulation du permis, présentée par les riverains."


Le Télégramme du 11 février 2016

Le 8 février 2016 la cour administrative d'appel de Nantes a débouté les riverains qui lui avaient demandé d'annuler le permis de construire octroyé en janvier 2012 par le préfet du Finistère à La Compagnie du Vent pour édifier trois éoliennes au lieu-dit « Kerourien ». Le chantier va pouvoir démarrer.
Les juges nantais ont rejeté les arguments du couple. Notamment celui qui portait sur le risque de réverbération des infrasons des éoliennes contre le chaos rocheux auprès duquel est installé leur gîte d'étape. Ils ont écarte également « tout risque pour la sécurité des riverains en matière de chute de pales », dans la mesure où les deux premières maisons se situent « à environ 400 et 470 m » du parc éolien. Enfin, les juges nantais rejettent l'argument portant sur l'atteinte à l'environnement local.



Mentions légales
Tous droits réservés. Toute reproduction est interdite.